Programmés pour l’équilibre :

Homéostasie : Tendance de l'organisme à maintenir constantes les conditions physiologiques, notamment en ce qui concerne le milieu intérieur.

Nous sommes programmés pour l’équilibre, nous sentir bien dans la réalisation des fonctions vitales : se nourrir, se reproduire, réagir à l’agression.

Réaliser une des ces fonctions procure une satisfaction via le circuit de la récompense.

Si je suis face à une situation dangereuse, je fuis ou je lutte et rejoins à nouveau le circuit de l’équilibre. Si aucun n’est possible, je suis dans l’inhibition de l’action et un dérèglement peut s’installer dans la durée. La satisfaction n’est pas obtenue via le système de récompense habituel, et la dopamine va être sollicitée via un dérivatif.

 Un stress = café=verre d’alcool= chocolat. Apaisement passager. C’est le schéma étudié en addictologie.

On comprend qu’aujourd’hui, les agressions du quotidien liées aux rythmes de vie, la nécessité de réussite,  de performance, de vitesse, de concurrence peut générer des dérangements importants, des répercussions néfastes sur nos corps.

Michel Odoul : «  Nous vivons dans une société qui nous fait chercher la satisfaction à l’extérieur. La maladie, la douleur, le malaise nous ramènent à nous »

Soumis à rude épreuve face aux sollicitations

La consommation est une forme de compensation du stress visant une accalmie à court terme. L’apaisement est souvent artificiel et n’atteint que le court terme. En aucun cas, il permet d’atteindre la vraie satisfaction.

Le numérique tend à l’exacerbation.

M. Desmurget  dans « la fabrique du crétin digital » parle d’une agression silencieuse. Elle est pernicieuse puisque  insidieuse.  On peut mesurer les agressions faites aux corps, les maux  liés à la sédentarité, le manque de sommeil ou une alimentation déséquilibrée.

Une phrase de Sylvain Tesson pour illustrer :

« Les images défilent devant nos corps immobiles »

A propos de  La dualité Corps-Esprit 

Françoise Lotstra (in Cahiers de psychologie clinique)

« Il n’y a pas de pensée sans corps et de corps sans pensée » Prochiantz(2001)

L’effet du psychisme sur le corps ne se démontre plus et nombres d’affections ont comme dénominateur commun, le stress. Le corps a ses mémoires et résout des situations complexes parfois à l’insu de la conscience. Les corps « intelligents » révèlent une intrication harmonieuse entre le système nerveux et les organes, même esthétique parfois. L’expertise du mouvement du pianiste,  du sportif de haut niveau ou du chirurgien renvoie à cette faculté

C’est un duo plus qu’une dualité. En fait, le corps et le système nerveux se modulent l’un l’autre dans une interaction continue avec le monde.

Le corps peut donc être l’expression des mémoires, des pensées, réceptacle et expression de symptômes.

« Quand on écoute ses tripes et son cœur, lorsqu’on suit les voies qui mènent au fond de soi, les choses commencent à changer… »

« Le corps n’oublie rien »Bessel Van Der KOLK

 

Murmures et Cris

Le corps exprime une souffrance et il n’oublie rien. CF : travaux de Bessel Van Der Kolk.

« La conscience du corps nous met en lien avec notre monde intérieur et la sensation désagréable est l’ennemie »

M. Odoul, nous dit que « les cris du corps sont les messages de l’âme »

En réflexologie ou en EFT on dit que c’est le « ZZZT », on peut dire le bip. Le détecteur de fumée qui se met à sonner. Doucement, puis si l’on ne fait rien, de plus en plus fort.

Avant le cri de Michel Odoul, ce peut-être un murmure.

Les douleurs physiques : « j’ai mal »…souvent motif de consultation, et on pense souvent qu’elle est inévitable. 60% des motifs de consultations en médecine générale.

·       Des douleurs articulaires ou musculaires : « j’ai mal »

·       Maux de tête

·       Palpitations

·       Douleurs d’estomac…

·       Douleurs psycho-émotionnelles : « je suis mal »

C’est une douleur bien réelle sans forcément de cause physique ou physiologique.

La surcharge psychologique (stress ou émotions intenses, traumas) s’exprime à travers le corps et crée tensions, troubles fonctionnels (souvent le digestif), des pertes de cheveux, des problèmes de peau, des troubles de l’attention et de la mémoire, des fluctuations de poids, de douleurs thoraciques, des palpitations.

Le ressenti de la douleur dépend du contexte, des expériences de vie, de la sensibilité de chacun, de l’état psychologique et de la culture.

Cette douleur nous ramène à nous. Que signifie  ce corps qui me fait mal ?

Nos  croyances, les pensées enregistrées dans notre subconscient sont majoritairement négatives « les écritures sur nos murs » issues de notre éducation familiale, scolaire, religieuse ou spirituelle. « Tu n’y arriveras pas, ce n’est pas pour une fille, un garçon ne doit pas pleurer,

Elles influencent aussi notre rapport à la douleur.

 Les émotions liée à certains évènements de nos parcours, ancrées, imprimées dans notre corps, les émotions vécues  au quotidien influencent via le Système nerveux et les organes sensoriels, le physiologique. « Les états émotionnels influencent la physio de l’organisme à travers le système nerveux, les organes sensoriels, les neuro transmetteurs et aussi le nerf vague (dont on parlera un peu plus loin) ANTONIO DAMASIO médecin, professeur de neurologie et neurosciences portugais

Le stress et l’amygdale :

Ce qui nous complique la vie :

Un stress aux multiples origines (pro, perso)(le système de gestion n’a pas changé)

Une alimentation différente, transformée, enrichies de substances diverses(le système de digestion n’a pas changé.

CUMUL de toxines

L’amygdale est un peu le détecteur de fumée. Le cortex préfrontal, le guetteur sur la tour.

Une réaction normale au stress dépend d’un équilibre entre ces 2 zones du cerveau.

Ce sont d’abord la biologie et la médecine qui ont véritablement théorisé la notion de stress en la définissant comme une réaction du corps permettant de lui rendre l’équilibre (syndrome général d’adaptation).

 

  Sur le plan physiologique :

Une augmentation de la fréquence cardio-respiratoire,

 Une vasodilatation dans les tissus musculaires et

Une augmentation de la tension artérielle

Une analgésie

Une mobilisation d'énergie

Un ralentissement de la digestion et de la croissance

Une baisse de l'immunité et de la reproduction

L’agitation de l’amygdale devient incontrôlable quand le stress est répété et subi, ou l’émotion puissante et négative en lien à un événement traumatisant.

Le stimulus court-circuite le cortex frontal et sollicite l’amygdale en voie directe qui conduit à une production de cortisol à un taux trop élevé dont les conséquences sont néfastes sur l’hippocampe et ralentit la boucle d’apaisement.

Cette boucle courte activée  conduit à un emballement de l’amygdale (avec les manifestations d’angoisses, tension, douleurs thoraciques), des troubles de l’humeur, une fatigue extrême ou une dépression.

 

« Faites les présentations !»

Réflexologie vectorielle 

Chaque cellule du corps produit de déchets. Ceux-ci sont éliminés via le sang et la lymphe.

Si problème, la circulation générale ralentit. Il se produit alors un dépôt de toxines au niveau de l’organe. Petit à petit les organes s’encombrent provoquant un dysfonctionnement…

La maladie s’installe. Ces déchets appelés toxines, cristaux ou granules apparaissent physiquement au niveau des zones réflexes (sur les pieds, les mains) C’est en intervenant sur ces zones que l’opérateur va agir, en exerçant une pression sur le dépôt = sensibilité désagréable, pour permettre à l’organisme d’évacuer ces toxines.

 

 L’EFT contre le syndrome de stress post-traumatique 

De nombreuses études ont montré que cette technique était efficace pour traiter différents symptômes liés à un traumatisme. Elles ont, pour la plupart, été menées aux Etats-Unis. Il est important de noter qu’aucune étude sur l’EFT n’a été réalisée en France.

Des études ont été menées sur des militaires déployés pendant la guerre du Golfe, qui souffraient de ce syndrome. Après 6 séances d’EFT, accompagnées d’un professionnel, 86 % des participants se trouvaient en dessous de la barre de 50 sur le test militaire PCL-M, qui permet de mesurer et diagnostiquer l’intensité du stress post-traumatique. Durant cette étude, les patients ont été interrogés sur leurs pensées, leurs émotions et leurs croyances concernant leurs symptômes et leurs traumatismes. Grâce à l’EFT, les vétérans ont été capables de visualiser leur place dans le monde et cela les a aidés à réduire l'hyperexcitation qu’ils ressentaient. Les effets des séances d’EFT se sont prolongés, même six mois après. 

L’EFT contre le stress et l'anxiété

L’EFT permettrait aussi de réduire le stress. En Australie, cette méthode a été pratiquée sur des étudiants dont l’anxiété et l’appréhension prenaient le dessus sur leur vie quotidienne. Les résultats de l’étude ont montré une amélioration significative de la peur de l’échec, de leurs difficultés émotionnelles et comportementales et une augmentation de leur estime de soi et de leur capacité de résilience. Cette technique a également fait ses preuves chez des patients en surpoids ou obèses souffrant d’anxiété et de dépression liées à leur obésité. Leurs symptômes ont diminué de manière significative et ces progrès se sont même maintenus 12 mois après.

 

Le corps n'oublie rien Le cerveau, l'esprit, le corps dans la guérison du traumatisme Bessel Van Der Kolok

La panthère des neiges Sylvain Tesson

La fabrique du crétin digital Michel Desmurget

Sentir et savoir Antonio Damàsio

Corps et pensées Françoise Lostra

Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi  les cris du corps sont des messages de l'âme : éléments de psychoénergétique Michel Odoul