Un pas, une empreinte
Réflexologue et praticien EFT à Amnéville

Scolarité, Stress de l’enfant, décrochage et Réflexologie Ervé


Pour comprendre :

Le décrochage scolaire est un paradoxe dans nos  sociétés modernes où l’école et la formation sont les pistes la plus empruntées. C’est cette volonté internationale de démocratisation de l’enseignement  qui a abouti à l’émergence de ce problème qui inquiète nos politiques aujourd’hui. On parle d’école de la seconde voire de la dernière chance.

Enorme contraste avec les pays ou l’école apparait encore comme élément prépondérant de réussite et d’accession à un rang élevé de la société. Peu d’élus et donc  point de décrochage mais plutôt une farouche volonté de s’y rendre et d’y profiter avec ferveur des savoirs enseignés. Je pense à l’Afrique notamment.

Le baccalauréat est devenu la norme standard et si les bacheliers représentaient en 1850 moins de 5% des élèves du secondaire, on dépasse aujourd’hui les 85%.Dans un contexte tendu du marché de l’emploi, ne pas obtenir son Bac se révèle un réel handicap.

  1. Facteurs de risque :

Ils peuvent être sociaux. L’âge en est un. Plus l’âge croit plus le risque de décrocher est élevé. Les garçons sont également plus touchés par ce phénomène (13% de filles contre 22% de garçons)

Le milieu socio-économique d’origine est déterminant lui aussi. Le risque de décrocher croit avec la précarité du milieu d’origine. De plus, la nature de la structure familiale est elle aussi prégnante puisque le taux de décrochés est plus élevé pour les familles monoparentales ou les familles recomposées.

D’autres facteurs tels que la composition sociale des établissements ou l’orientation sociale des personnes (troubles du comportement, agressivité, délinquance, dépression…) jouent sur le taux de décrocheurs.

Ils peuvent être aussi liés à la scolarité

L’environnement  (type d’établissement, public accueilli, ressources matérielles et humaines) est capital. Le rapport de la famille à la scolarité est aussi un facteur déterminant. Le regard porté sur l’école fait écho sur le jeune en situation à risque. De même, le redoublement (notamment en primaire), les résultats aux évaluations institutionnelles programmées joue sur l’image de l’école et influe sur le risque de désengagement. Un déficit d’estime de soi, des illusions d’incompétences, ou un rapport abrupt aux apprentissages sont sous-jacents de ces facteurs de risque.

 

  1. Temps du décrochage

Il existe un consensus en littérature internationale pour distinguer 3 temps dans le phénomène de désengagement scolaire :

Dans un premier temps, on trouve La difficulté scolaire précoce. Elle relève principalement de difficultés d’apprentissage.

Le décalage des codes (niveau de langage, attentes vis-à-vis de l’école…) se traduit par  l’absence de sens pour certains, ou  une aide est perçue comme une catégorisation de la part de la famille.

Dans un second temps, Une appréciation scolaire négative conduit à l’ennui et une disqualification dans le regard des enseignants, vécu comme un rejet de la part du jeune.

 

Enfin, L’absentéisme peut se mettre en place avec des retards, un « zapping »par matière ou enseignant, des sorties d’établissement non autorisées.

Une minorité peut glisser vers la délinquance.

 

  1. Typologie du « décrocheur » :

 

  • le décrocheur discret (conforme aux attentes mais résultats faibles) : il fait peu parler de lui mais il est perdu dans ses apprentissages et finit par perdre pied.
  • le décrocheur désengagé (peu aspirations scolaires ou faible niveau de compétence avec rejet de l’institution) : l’école et ses contenus ne présentent que peu d’intérêt, et ce désengagement est renforcé par un faible niveau de compétence.
  • Le décrocheur « inadapté » (problèmes de comportement et/ou  d’apprentissage) : on le remarque parce qu’il est agité, peu attentif ou à l’opposé isolé, transparent voire dépressif.

 

  1. Traitement institutionnel  du DS :

Les études tendent à montrer l’intérêt d’actions préventives, en amont, le plus tôt possible. Cependant, ces approches ne sont pas dénuées du risque de stigmatisation. Agir plus tard présente le problème d’agir trop tard. Des expériences sont menées, entre prévention et réparation. Des actions préventives structurelles jouant sur les programmes, les contenus, les pédagogies. Des actions préventives spécifiques, en agissant en dedans ou hors l’école avec de l’aide, du soutien des pédagogies différenciées. Les dispositifs types »ZEP » ont une efficacité limitée car les ressources proposée sont finalement peu différentes des cursus classiques souvent par manque de moyens matériels et humains.

     5. Action possible de la réflexologie

Symptômes-cibles de la réflexologie :

  • Perte d’appétence et de motivation
  • Dépression, isolement
  • Stress,agitation,déficit d’attention
  • émotivité, irritabilité
  • Maladie installée
  • Angoisse et image dévalorisée

Champs d'action de la réflexologie

  • Récupération énergétique et motivationnelle
  • Equilibrage et centrage énergétiques
  • Gestion de l’émotion et récupération d’une attention ciblée
  • Diminution du stress
  • Involution de la  maladie
  • Elimination des toxines
  • Détente et relaxation profonde

Un  travail mené conjointement avec les parents parait indispensable.

 

Marc Lovato

 


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